Agora’rt. Société en nom collectif,

fondé le 4 septembre 2011 à Montréal par Sébastien Astoux et Candice Archer. 

Sébastien Astoux (Seb Astwo) est un artiste peintre qui a plus de 16 ans d’expérience à sont actif ainsi que 6 années d’expérience en levée de fonds, DRH, Coaching, Supervision et gestion de projets. il est en charge des ventes, du marketing et de l’animation des ateliers.

Candice Archer est en charge de l’administration et de la comptabilité d’Agora’rt, en effet  Mme Archer compte plus de 10 ans d’expérience dans le secteur de la finance et de l’administration corporative.

 

Origine de l’idée.

Nous avons constaté qu’un grand nombre de professionnels de l’éducation et du social faisaient appel à des artistes, pour les aider à insérer ou à réinsérer les adolescents et certains adultes dans notre société et qu’il est difficile pour eux de trouver des artistes qui soient organisés et professionnels, alliant l’animation à la création artistique tout en répondant à des problématiques sociale. Voilà pourquoi nous avons eu l’idée de créer une entreprise qui pourrait répondre à ce besoin.

Les responsables des écoles, des maisons de jeunes, des OBNL et des centres de détention que nous avons rencontrés étaient tous d’accord pour dire que l’implication et la participation d’intervenants extérieurs dans leurs locaux amenaient des effets pédagogiques positifs sur la motivation des personnes à poursuivre leurs études ou à trouver du travail. Voilà pourquoi nos Ateliers artistiques pédagogiques visent la réussite scolaire, le développement des comportements adaptatifs et l’acquisition des aptitudes au travail.

Investissement dans le milieu de l’éducation.

Décrochage scolaire, une réalité Québécoise.

Montréal commence sa lutte. (Le Devoir 15 Février 2011).

C’est une somme de 9 millions de dollars sur trois ans qui doit être versée, au côté de douze autres partenaires tels que les 5 commissions scolaires de l’île, l’Agence de santé et des services sociaux et le forum jeunesse de l’île de Montréal. «Jamais un tel engagement n’avait été pris pour une si longue période», a soutenu Christian G. Dubois, membre du comité exécutif de la CRE Montréal.

Le Québec demeure toutefois la province où le taux

de décrochage est le plus élevé !

Nombre de décrocheurs et taux de décrochage, provinces, 1990-1993 et 2007-2010

 

1990-1993

2007-2010

Milliers

Pourcentage

Milliers

Pourcentage

Terre-Neuve-et-Labrador

10,0 19,9 2,2 7,4

Île-du-Prince-Édouard

1,8 18,9 0,9 8,9

Nouvelle-Écosse

11,9 17,8 5,2 8,6

Nouveau-Brunswick

8,6 15,4 3,8 8,1

Québec

84,2 17,4 55,5 11,7

Ontario

114,3 14,8 68,6 7,8

Manitoba

12,4 16,0 9,1 11,4

Saskatchewan

10,4 16,2 6,7 9,4

Alberta

30,7 15,7 28,3 10,4

Colombie-Britannique

31,5 13,3 19,1 6,2
Personnes de 20 à 24 ans sans diplôme d’études secondaires et ne fréquentant pas l’école.

La réalité de Montréal.

La situation à Montréal présente des particularités à plusieurs égards. D’une part, le défi que constitue l’élévation de la scolarité générale de la population est d’autant plus grand que son économie repose davantage sur le savoir. D’autre part, son bilan par rapport à l’ensemble du Québec est plus lourd.

Personnes ayant un diplôme d’études secondaires

est nettement inférieure au Québec :

La population en général (77,5 % par rapport à 82,5 %)

Les jeunes âgés de moins de 20 ans (67,8 % par rapport à 71,7 %).

Total : 4 200 élèves de l’île de Montréal abandonnent chaque année leurs études sans diplôme.

Même si le taux de décrochage scolaire recule, le Québec demeure la province la plus touchée du Canada. Voilà pourquoi Agora’rt a sa place dans ce combat.

Investissement dans le milieu de l’intervention sociale.

La précarité, une réalité québécoise, le Québec investit pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale à Montréal.

Publié le 19 décembre 2011 MONTRÉAL, le 19 déc. 2011.

9 M$ est accordé, pour l’année 2012-2013, par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MESS) dans le cadre de la prolongation de l’entente administrative de développement social et de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale  afin de poursuivre le soutien de projets à Montréal. Dans le cadre de cette entente, la Ville de Montréal investira sur son territoire, 2,7 M$. À cela s’ajoute 500 000 $ allouée par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire.

Rappelons que le Plan d’action gouvernemental pour la solidarité et l’inclusion sociale 2010-2015 prévoit 7 milliards de dollars, pour l’amélioration des conditions de vie des personnes à faible revenu.

Montréal a le taux le plus élevé de faible revenu du Québec !

Investissement dans le milieu carcéral.

La réinsertion sociale des personnes contrevenantes : une sécurité durable !

La réinsertion sociale est au cœur de la Loi sur le système correctionnel du Québec (LSCQ), le Protecteur du citoyen a dans son rapport d’activités 2007-2008, recommandé au gouvernement du Québec qu’un plan d’action pour la réinsertion sociale soit élaboré.

Son but : La coordination des interventions des ministères et des organismes de réinsertion sociale des personnes contrevenantes. Diminuer les risques de récidive des personnes incarcérés. Offrir des services aux délinquants, afin de réduire la récidive.

Date de publication :

2010 (siteweb: Gouvernement du Québec – Sécurité Public Québec).

Profil correctionnel 2007-2008.

la population correctionnelle du Québec :

88 % de la population correctionnelle au Québec est masculine.

L’âge moyen de cette population est de 36 ans.

Deux groupes d’âges sont plus présents : les 22 à 27 ans et les36 à 47ans.

60 % des prévenus n’ont pas de diplôme d’études secondaires.

54% des contrevenants présentent un risque élevé ou très élevé de récidive.

70 % parmi les personnes incarcérées récidivent, comparativement à 33 % chez celles

faisant l’objet d’un suivi dans la communauté.

61% ont des difficultés d’accès à l’éducation ou à l’emploi.

59% éprouvent des difficultés à cause de la consommation d’alcool et de drogues.

53 % manquent de motivation par rapport à une démarche de réinsertion sociale.

70% des personnes incarcérées récidivent comparativement à 33 % chez celles faisant

l’objet d’un suivi dans la communauté.

Face à ce constat nous comprenons pourquoi notre gouvernement n’hésitera pas à investir dans les programmes de réinsertion. Voilà pourquoi 100% des deux établissements carcéraux qu’Agora’rt à contacté, ont démontré de l’intérêt pour nos ateliers.

Notre offre :

Proposer à l’équipe pédagogique des sujets de murales reliés à leurs objectifs

éducatifs.

Apprendre aux jeunes à dessiner, à développer, à réaliser une idée et à travailler en

équipe.

Donner à ces personnes de l’assurance grâce à la passion que suscitent nos activités

artistiques.

Coordonner nos ateliers avec les jeunes et les acteurs du milieu scolaire et

communautaire.

Intégrer l’art contemporain dans les lieux public.